Posté le 10 juin 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Bien naturellement, je vous parle souvent de perte de poids, mais, aujourd’hui, j’ai envie d’aller plus loin sur cette notion et vous parler des différentes étapes que l’on est susceptible de rencontrer lors d’un régime. Et petite particularité, je ne vais pas vous parler uniquement en tant que nutritionniste, mais aussi simplement en tant qu’homme qui a déjà dû faire un régime. N’en déplaise à certains, c’est pourtant bien vrai, avoir des connaissances en nutrition est un avantage, mais cela n’empêche pas de prendre du poids !
Je ne cesse de vous répéter que c’est sur la durée que la réussite d’une perte de poids se joue et votre motivation est la première clé de votre réussite ! Je détaille donc pour vous les 6 étapes d'un régime :
1- Le bon moment :
Il est vrai de penser qu’il y a des moments où l’on est plus disposé à débuter un régime. Un stress intense, un événement douloureux, un traitement médical lourd, l’arrêt du tabac… autant de paramètres qui font mauvais ménage avec un début de régime. Cela ne veut pas dire qu’il s’agit de freins, mais qu’il faut se laisser un petit peu de temps pour les digérer afin de trouver en soi les ressources pour s’investir dans un programme pour sa santé !
2- Le déclic :
Quand c’est le bon moment, il y a un déclic en vous... un événement que vous vivez, une remarque, un reflet de vous dans un miroir, un bilan médical inquiétant, une photo de vous… chacun a son propre déclic personnel qui va vous faire dire d’un moment à l’autre je ne peux plus continuer comme ça, je me prends en main ! Ce déclic est votre force, cette petite chose à garder en tête pour booster la motivation qui sera votre moteur tout au long de la perte de poids.
3- Le début :
Fort de votre motivation, vous débutez le programme sérieusement et les résultats sont rapidement très encourageants ! Ces résultats renforcent encore votre motivation et c’est un cercle vertueux dont la seule limite est de vouloir aller trop vite. A cette étape, il ne faut pas manger moins que ce que l’on vous propose.
4- La stagnation :
C’est une étape difficile moralement car on se dit naturellement que l’on fait des efforts qui ne payent pas, ce qui met votre motivation à rude épreuve. Pourtant cette étape est quasi inévitable pour 2 raisons. La première est qu’en perdant du poids, votre dépense énergétique va diminuer et cela se couple au fait que votre organisme s’est habitué à cette nouvelle alimentation et donc se met naturellement en épargne afin de se protéger. La deuxième est qu’à cette étape, vous avez souvent pris vos marques dans le programme et avec cela quelques libertés d’assaisonnement, de choix d’aliments… qui finissent par compter !
5- Booster les dépenses :
Il faut inverser la tendance en boostant les dépenses et cela passe par l’activité physique, la marche par exemple est un bon choix. Au démarrage, cela sera probablement difficile, mais encore une fois les bénéfices ressentis vous boosteront, soyez persévérant(e) ! Et c’est pour cette raison que la prise des mensurations est importante dans le programme. Dans ces périodes le chiffre sur la balance va peut-être peu diminuer, mais vous allez vous affiner !
6- Plaisir et convivialité :
Recentrez-vous sur la structure et variez les menus ! Parce que la lassitude est un gros ennemi des régimes. Sans plaisir, vous ne tiendrez pas et c’est bien normal. Pensez à vous aider de « Ma fabrique à menus » et surtout utilisez les recettes du programme et même de temps en temps les équivalences plaisir. Cuisinez, trouvez vos recettes préférées et organisez-vous en préparant en avance certains repas que vous partagerez avec toute la famille. Vous ne devez pas vous sentir puni(e).
Dès que l’on a changé vraiment sa façon de manger, que cela devient naturel et que l’on ne se sent plus au régime, c’est gagné !
Vous vivrez probablement comme moi ces étapes et se dire que c’est normal, ne pas le vivre comme un échec et toujours revenir vers votre nouvelle alimentation est la clé de votre réussite. Faites-moi confiance !!!
Posté le 4 juin 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Les pauses déjeuner express poussent souvent vers la restauration rapide et les grandes surfaces ont, à ce titre, développé une gamme de produits à emporter assez importante. Les salades composées et crudités en sauce connaissent ainsi un franc succès grâce à l’image minceur dont elles bénéficient.
COMMENT LES CHOISIR ?
• La liste d’ingrédients la plus courte sera la meilleure afin de minimiser surtout les additifs. Les épaississants, émulsifiants... sont inutiles dans de simples crudités en vinaigrette, par exemple. On surveille la qualité de la sauce et des graisses utilisées. Si la sauce est servie à part afin de doser la quantité, c’est un point positif! On privilégie les produits qui ne dépassent pas 10 % de lipides, soit 2 cuillerées à café d’huile. On évite les ingrédients clairement identifiés comme gras et constitués principalement de graisses saturées, néfastes en excès pour le système cardio-vasculaire : les lardons ou les autres charcuteries grasses, la viande ou le poisson pané, les croûtons industriels, les salades «trois fromages»...
• Misez sur la qualité des ingrédients : un filet plutôt qu’une viande traitée en salaison, fromage plutôt qu’une préparation fromagère...
• S’il s’agit d’une salade composée, le volume alimentaire doit être suffisant pour vous rassasier. En plus des crudités, ne négligez pas les féculents, ni les protéines importantes pour la satiété et souvent écartées par les industriels en raison de leur coût.
LES CONSEILS DE CONSOMMATION
• Il reste préférable d’éviter cette consommation au quotidien pour des raisons de qualité, d’apport en sel, mais également de budget.
• Pour les crudités seules, on surveille la quantité consommée : 100 à 150 g maximum, et on limite les graisses du reste du repas.
• Pensez toujours à avoir dans votre salade un féculent ou bien accompagnez-la d’un morceau de pain de qualité. Couplée aux fibres des légumes et aux protéines, cette source de glucides complexes est indispensable pour éviter les fringales dans l’après-midi. Ne la négligez pas.
• Les recettes à la mayonnaise comme la rémoulade, les sauces César et cocktail doivent être consommées de manière plus occasionnelle.
• Enfin, pensez aux produits nature sans sauce, vendus avec les salades en sachet. C’est une bonne option pour doser vous-même l’assaisonnement.
QUE PENSER DES SALADES REPAS ?
Riches en légumes, les salades s’affichent comme le bon choix à l’heure du déjeuner. Nous aurions aimé vous proposer un choix de salades parmi les jolis packagings colorés que vous trouvez, la plupart du temps, en rayon, mais notre constat est tel que l’équilibre comme la qualité des recettes ne nous a guère séduits :
• Les produits trouvés ne contiennent jamais suffisamment de protéines. La liste des ingrédients met en oeuvre toujours moins de 20% de la recette sous forme de viande, de charcuteries, de poisson ou oeufs. Les viandes étant la plupart du temps traitées en salaison.
• La quantité de lipides est souvent autour de 10%, ce qui est important selon le poids d’une portion, bien que les huiles utilisées soient pour la plupart bien choisies.
• Les féculents sont soit omniprésents au détriment des légumes, soit insuffisants.
• La quantité proposée n’est pas toujours satisfaisante pour un plat principal, et donc pour rassasier suffisamment, surtout couplé à un manque de protéines.
• Les packs proposés avec dessert ajoutent à cela un laitage ou une crème dessert plutôt gras et sucrés, et un biscuit, voire un morceau de brioche.
• Les additifs y sont plutôt nombreux.
Ainsi, le meilleur choix quand le temps presse est d’acheter directement des tomates cerises, des mini-carottes, des pointes d’asperges, un jambon bien sélectionné ou un poisson en conserve, une petite boîte de maïs, un morceau de baguette fraîche. Et de choisir un dessert facile à transporter ou un fruit frais.
Extrait : Télépoche
Posté le 3 juin 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
J’ai décidé aujourd’hui de vous parler d’une marque de biscuits en particulier, mais en réalité, mon « coup de gueule » du jour vous parle des tromperies industrielles !
Tout simplement parce que les marques savent se créer une image que notre cerveau intègre pleinement. Ainsi, si le packaging du produit et le marketing autour du produit nous vantent la qualité, un produit traditionnel... Nous avons simplement envie d’y croire.
Pourtant, les Membres que vous êtes devenus, savez qu’il faut aller plus loin que la promesse de l’emballage. L’industrialisation et la production à grande échelle à tendance à tirer la qualité vers le bas afin de tirer les marges vers le haut. Ainsi sans s‘en rendre compte, certains produits changent !!!
- L’astuce est souvent de regarder la liste des ingrédients dans laquelle les aliments sont classés par ordre décroissant. Le 1er ingrédient est donc l’élément majoritaire de la recette.
- Ensuite, fuyez les longues listes d’ingrédients qui contiennent souvent des additifs en pagaille qui relèvent plus de la chimie que de la cuisine.
- Evitez les produits qui contiennent des sirops de sucre (sirop de glucose-fructose, sucre inverti…). On préfère du vrai sucre !
- L'huile de palme durable ou non qui est riche en graisses saturées, on évite !
Toutes ces modifications ne sont pas sans conséquences sur notre comportement alimentaire et notre santé et imposent d’apprendre à sélectionner habilement ses aliments plaisir.
Et comme les aliments plaisirs que sont les biscuits doivent rester occasionnels, pourquoi ne pas opter pour une simple recette maison ou une recette du Programme Savoir maigrir.
Vous comprendrez mieux en regardant ma vidéo sur le sujet : “Pourquoi l’industrie alimentaire favorise les mauvais ingrédients”.
Posté le 28 mai 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Je souhaite aujourd’hui vous parler d’une séquence de régime rapide sur laquelle j’ai beaucoup de questions et que vous avez vous-même baptisé le “régime oeufs”. Cette séquence accélérée a pour but de faire perdre environ 3 kg en 1 semaine et face à une promesse si alléchante, j’ai souhaité vous expliquer réellement à qui cela s’adresse, comment la mettre en place !
Je ne cesse de vous répéter que c’est sur la durée que la réussite d’une perte de poids se joue et je maintiens mes paroles ! Toutefois, vous savez que je déteste l’hypocrisie et j’ai une grande expérience des régimes avec de nombreux patients accompagnés mais également avec une expérience plus personnelle qui fait que je sais très bien que par moments, il va être nécessaire de perdre vite.
Ces moments peuvent être :
- liés à une urgence médicale, comme avant une intervention chirurgicale,
- au démarrage : pour certaines personnes qui ont un réel besoin de rentrer de façon active dans le programme pour se motiver,
- en cas de stagnation/démotivation afin de rebooster la perte de poids et le moral.
Vous aider ou vous laisser seul face à ces problématiques individuelles, j’ai choisi ! Par contre bien-sûr, le programme que je m’apprête à vous décrire, n’est pas adapté en cas :
- de diabète encore plus insulino-dépendant,
- pour les femmes enceintes,
- ou encore pour les personnes souffrant de compulsions alimentaires.
La formule “régime oeufs” se base uniquement sur des aliments naturels et ne devra pas être poursuivie au-delà d’une semaine. D’où les bons résultats, puisque vous perdez environ 3 kg, et sans risque de carences, car la durée est vraiment courte !
Sur cette semaine, vous allez consommer à chaque repas :
- 2 à 3 blancs d’oeufs associés à 1 oeuf entier, ils apportent des protéines de bonne qualité qui vont éviter les fontes musculaires et assurer un bon rassasiement.
- 1 bouillon de légumes, pour assurer l’hydratation et éviter les carences en vitamines et minéraux (si vous avez trop faim, vous pouvez consommer les légumes qui ont servi à la réalisation du bouillon).
- 1 laitage 0% de MG dans lequel vous pourrez ajouter de la cannelle ou encore de la vanille en poudre pour terminer le repas, vous aurez ainsi des apports en calcium et vous compléterez les protéines de l’oeuf.
A la suite, bien sûr une réadaptation est nécessaire en passant à 900 kcal maximum 1 semaine, puis 1400 kcal.
Pensez à échanger avec votre diététicienne dans la messagerie diététique avant de la mettre en place !
A bientôt !
Posté le 22 mai 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Bonjour,
Dans mon cabinet j'ai pour habitude de recevoir de nombreuses personnes qui souhaitent perdre du poids et régulièrement on me pose la question de l'éducation alimentaire chez les enfants. Et oui, il est primordiale de transmettre aux générations futures des bases solides sur la nutrition ! C'est mon rôle et c'est aussi la raison pour laquelle j'ai écrit un nouveau livre intitulé :
Bien manger, ça s'apprend !
J’explique à mes enfants et je révise en même temps
C’est quoi des protéines et quelle quantité faut-il en manger ? Ça sert à quoi les vitamines ? Dans quels aliments les trouve-t-on ? Quelles sont les «bonnes graisses» ? Est-il vrai que l’on peut retrouver du sucre dans des plats industriels salés ? Ce n’est pas toujours facile de répondre aux questions des enfants sur l’alimentation... on a parfois oublié les bases du bien manger.
C’est en discutant avec mes petits-enfants que j'ai eu l’idée d’un guide familial sur la nutrition. Vous trouverez dans cet ouvrage :
– Comment expliquer simplement à votre enfant les règles d’une alimentation saine (quels sont ses besoins, quel chemin prennent les aliments, le rythme des repas...) et réviser vos connaissances.
– Comment composer au mieux avec les aliments industriels (lesquels choisir, comment les limiter...).
– Des idées de menus et de recettes équilibrées de saison.
– Un jeu de 7 amilles des aliments pour apprendre en s’amusant.
Il n’est jamais trop tôt – ou trop tard – pour prendre de bonnes habitudes !
Posté le 21 mai 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Les Français consomment en moyenne 7kg de pâtes chaque année. Les pâtes classiques, quelle que soit leur forme, sont fabriquées à partir de blé dur raffiné, d’eau, de sel et parfois
d’oeufs.
Les nouilles asiatiques sont couramment fabriquées à partir de blé tendre (froment), le même utilisé pour la fabrication du pain et des pâtisseries. Cette caractéristique les rend légèrement plus riches en amidon, et donc plus collantes à la cuisson.
Les pâtes fraîches sont également susceptibles d’être fabriquées à partir de blé tendre. Les pâtes sèches sont fabriquées par extrusion. La pâte, réalisée à partir de semoule de blé dur, passe à travers différentes buses lui donnant la forme caractéristique de sa dénomination (coquillette, spaghetti, farfalle, penne...). Les pâtes sont ensuite séchées.
La forme des pâtes n’a pas d’impact direct sur les valeurs nutritionnelles. Toutefois, plus le calibre est petit et moins le produit nécessite de mastication, pourtant importante en termes de satiété.
D’un point de vue nutritionnel, il s’agit d’un aliment glucidique de la famille des féculents qui apporte près de 30 g de glucides pour 100 g de pâtes cuites, environ 5 g de protéines, et un peu plus pour les pâtes aux oeufs. 100 g de pâtes cuites apportent environ 150 kcal. Il est intéressant de consommer des pâtes enrichies en fibres (complètes ou intégrales).
En plus de l’impact positif sur le transit, la présence des fibres rend l’assimilation des glucides plus lente, ce qui favorise la satiété. Elles apportent également une quantité non négligeable de protéines végétales (13 %) et sont légèrement plus riches en lipides (2,5 %) issus du germe de blé, donc essentiellement des acides gras polyinsaturés de bonne qualité.
Les pâtes ont de nombreux atouts : ce sont des aliments économiques, qui se conservent facilement car déshydratés et qui sont faciles et rapides à cuire.
CONSEILS DE CONSOMMATION
Les féculents assurent un apport en glucides complexes (amidon), et sont donc une source d’énergie importante dans notre alimentation.
Dans le cadre d’une alimentation équilibrée, il est conseillé de consommer une portion de féculents par repas en veillant à varier les sources. L’important est de raisonner les quantités et la fréquence de consommation qui doit laisser une belle place aux légumes dans les repas. Les assaisonnements sont également à surveiller.
On préconise :
- Une portion de 150 à 200 g de pâtes cuites (50 à 70 g sec) 1 fois par jour en alternance avec d’autres féculents. À moduler selon l’âge, l’activité physique et l’appétit.
- L’ajout de matières grasses dans l’eau de cuisson est inutile. Il est également conseillé de saler modérément l’eau de cuisson.
- Préférez une cuisson al dente qui permettra une élévation moins brutale de la glycémie.
- Si vous ajoutez une sauce, préférez les sauces tomate nature sans sucre ni graisses ajoutés ou une petite quantité de ketchup aux sauces industrielles du commerce, qui sont parfois riches en graisses. Soyez donc vigilant sur la composition.
- Si vous ajoutez une portion de fromage râpé, limitez-vous à 20 g en ne prenant plus d’autre fromage dans la journée.
- Vous pouvez mettre dans vos pâtes une petite quantité de beurre ou margarine (1 noisette) ou de crème fraîche (1 cuillerée à soupe) ou d’huile d’olive extra-vierge (1 cuillerée à café à 1 cuillerée à soupe).
Source : TéléStar
Posté le 20 mai 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Si, autrefois, les produits apéritifs se limitaient à quelques chips, olives, cacahuète ou oléagineux, il y a désormais profusion de ce type de produits que nous prenons un malin plaisir à conserver et stocker dans nos placards. Il s’agit en majorité, en rayon, de chips ou autres biscuits secs salés, de formes, saveurs et textures variées.
Dans tous les cas, les chips et biscuits apéritifs sont des produits essentiellement gras et salés, donc très riches en calories, et avec une densité nutritionnelle nulle, ce sont donc des calories vides ! Même si quelques variations sont possibles, la moyenne de ces produits se situe à 500 kcal pour 100 g, avec des taux de graisse moyen de 20 %, mais qui évoluent entre 10 à 45 % ; ce qui situe assez rapidement le problème, couplé à 50 % de glucides en moyenne et sous une forme hautement digestible.
L’autre problème de ces produits est que l’on a pendant longtemps utilisé des huiles de moindre qualité, comme l’huile de palme ou l’huile de coprah (coco), autant pour des raisons industrielles (conservation, bonne tenue du produit) que pour des raisons économiques.
Ces huiles saturées ne sont pas intéressantes pour la santé, car associées à un risque plus élevé de maladies cardio-vasculaires !
Les pièges :
- On peut considérer que le piège principal, c’est l’emballage, qui présente un produit de façon très alléchante, ne correspondant pas à la réalité nutritionnelle. Pour les chips, c’est particulièrement évident, avec des déclinaisons aromatiques dans tous les sens : barbecue, paysanne, à l’ancienne, qui, en réalité, ne signifient pas grand-chose, car la recette reste toujours la même sauf quand on y ajoute des arômes... artificiels. Préférez les produits nature sans arôme original. Mieux vaut manger du poulet rôti si l’on a envie de cette saveur que de prendre des chips avec un arôme qui s’en approchera, mais qui n’aura jamais croisé l’ombre d’un poulet !
- L’autre piège, c’est la portion de produit qui n’est souvent pas standardisée, nous faisant passer d’un niveau de consommation à l’autre. On trouve des paquets de chips de 30 g comme de 135 g.
- Le terme «huile végétale» qui figure encore parfois sur certains produits et qui ne permet pas de connaître la vraie nature de la graisse utilisée mais qui présage de sa médiocrité.
- Les produits fourrés sous forme de choux ou bâtonnets. La qualité du fourrage est systématiquement catastrophique !
- Les formes qui attirent vos enfants : frites, minipizzas, crackers animaux et petits fantômes... rappelez-vous qu’ils n’ont aucun intérêt !
- Les graines oléagineuses grillées à sec, riches en additifs ! Les mélanges japonais qui, sous leur air de légèreté, sont composés en majorité d’amidon et de multiples additifs !
Source : TéléStar
Posté le 20 mai 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
J'ai le plaisir aujourd'hui de vous parler de celui qui est devenu mon ami dans des circonstances pour le moins étonnantes. Je suis ravi qu’il s’exprime sur cette vidéo sur des sujets parfois presque tabous : les addictions alimentaires, la boulimie, l’obésité et même la chirurgie de l’obésité. J’aime mettre les mots justes sur les choses et comme le dit si bien Guy, son attitude destructrice le menait vers la mort.
J’aide quotidiennement des personnes en surpoids à mon cabinet, comme sur le programme Savoir Maigrir, et j’y attache une grande importance car c’est le surpoids qui mène à l’obésité, ne l’oublions pas, mais aussi parce que l’on trouve dans les deux cas des paramètres communs d’isolement et de souffrance.
Au-delà de cela, il y a l’obésité avec différents stades, qu’elle soit modérée (IMC entre 30 et 35), obésité sévère (IMC entre 35 et 40) ou obésité morbide (IMC>40) et qui exigent principalement pour la dernière une prise en charge particulière. Guy lui, ne rentrait dans aucun catégorie.
Vous savez que je m’engage sur le #stopobesite et cet engagement me tient à cœur particulièrement afin de répondre à ces souffrances !
Le livre – 125 kg qui sort le 16 mai est un récit aussi drôle que touchant sur le parcours de Guy pour perdre la moitié de son poids et tout simplement revivre !
J’ai plaisir à vous inviter à le lire et à ne pas oublier que le plus important est d’ouvrir le dialogue sur ce sujet. Nous sommes là pour vous tendre la main. Pensez à échanger dans la messagerie diététique et à partager votre expérience lors des consultations en direct.
Posté le 13 mai 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
La nourriture Mexicaine ne s’illustre pas particulièrement par sa finesse et sa légèreté... Surtout quand on parle de Tacos. Une galette, des frites, de la sauce, du fromage, de la viande... Avant de vous amener à regarder ma vidéo sur le sujet (cette semaine, je décrypte les tacos de la marque O’Tacos) vous allez voir, il y a de quoi faire peur.
Je disais donc que le Mexique, pays proche des Etats-Unis, s’est en effet beaucoup industrialisé et si les recettes de base traditionnelles sont toujours bien présentes, il s’agit d’un pays dans lequel l’obésité progresse !
Aujourd’hui, j’ai principalement envie de vous parler des tacos. Il s’agit à la base de galettes de blé (tortilla) le plus souvent ou de maïs garnies. Et c’est justement sur cette garniture que la richesse ou non de ce plat va se jouer :
- la tortilla : blé ou maïs, il peut être intéressant de choisir une version complète et donc plus riche en fibres, mais le plus important reste de surveiller la taille car il existe des maxi formats. 1 tortilla de taille moyenne remplace déjà 40 g de pain + 5 g de matières grasses.
- la garniture : le plus souvent il s’agit de bœuf ou de poulet. Mais on peut voir toutes sortes de produits parmi lesquels des produits panés. Bien sûr, on évite la panure, mais surtout on privilégie une viande maigre, du filet de poulet ou même pour changer, du poisson ! Les légumes sont souvent peu importants dans la garniture, mais la salade émincée, les dés de poivrons ou rondelles de tomates restent les bienvenus. On n’hésitera pas à compléter avec une belle portion de légumes à côté de la tortilla.
- la sauce : les sauces au fromage sont souvent proposées, auxquelles s’ajoutent du cheddar dans la garniture. Surveillez toujours la composition des sauces mexicaines du rayon cuisine du monde ou vendues dans des kits. Elles s’avèrent plus chères et parfois la composition laisse à désirer. On préfère s’orienter vers un coulis de tomate simplement épicé ! Pour le fromage, dosez bien 20 g râpé à la place de votre portion de fromage.
Pour vous aider, je vous propose nos recettes minceur :
- Tortilla au thon et petits légumes
- Tortilla mexicaine au poulet
- Salsa Mexicaine
Régalez-vous !
Et regardez ma vidéo sur le sujet, vous verrez que cette chaîne de Tacos ne semble pas suivre le #stopobesite !
Posté le 6 mai 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Quand vous cuisinez à la maison, vous avez la maîtrise complète des ingrédients qui composent vos recettes. Alors si vous faites un couscous, un petit salé aux lentilles, une choucroute, un cassoulet ou un boeuf bourguignon, écoutez bien les mes conseils dans cette vidéo qui va vous aider à alléger vos classiques ! Et comme je sais que tout le monde n’a pas la possibilité de cuisiner ce genre de plats, certains se rattraperons sans doute sur les plats préparés du commerce.
D’ailleurs, consommer de temps en temps un plat préparé n’est pas impossible et dans le programme Savoir maigrir, nous vous conseillons sur les choix à faire plutôt que vous les interdire !
=> Surveillez la liste des ingrédients :
- Les listes d'ingrédients les plus courtes sont souvent les meilleures et se rapprochent davantage de la recette maison en évitant les nombreux additifs.
- La liste des ingrédients doit correspondre à l'intitulé de la recette. Dans une recette de viande et petits légumes, la viande et les légumes devraient être majoritaires et donc arriver en tête de la liste et non la sauce comme on peut le constater parfois.
- Elle permet également de surveiller la qualité des ingrédients individuellement.
- Évitez les matières grasses hydrogénées ou partiellement hydrogénées, l'huile de palme ou l'intitulé matières grasses végétales sans autre précision qui cache souvent de l’huile de palme.
- Évitez le sirop de glucose-fructose, une petite quantité de sucre reste préférable.
- Pour les sources de protéines, préférez les morceaux nobles (filet pour le poisson, limitez les viandes identifiées comme grasses).
- On évite également les viandes reconstituées, les préparations à base de viande qui peuvent contenir une petite portion de viande à laquelle s'ajoute des protéines végétales et des additifs. On limite tant que possible les viandes traitées en salaison.
- Privilégiez un fromage plutôt qu'une préparation fromagère, les apports en protéines et calcium ne seront pas les mêmes.
- Plus le sel arrive loin dans la liste des ingrédients, mieux c’est ! On privilégie du sel, plutôt qu’un sel nitrité.
=> Analysez le pavé nutritionnel :
- On choisira un plat apportant moins de 455 kcal par portion, plus de protéines que de lipides et maxi 10 g pour 100 g de lipides dont maxi 10 à 15% de la quantité de lipides sous forme de graisses saturées.
- Une quantité de 300 à 400 mg de sodium soit 0,75 à 1 g de sel (chlorure de sodium) pour 100 g semble une valeur honnête à ne pas dépasser..
=> Conseils de consommation :
- Pensez à ne jamais ressaler le plat et à contrôler votre consommation de sel pour les autres repas de la journée.
- La taille de la portion n'est pas à négliger. Elle doit être suffisante afin de vous rassasier, mais à l'inverse, si elle est trop importante, ayez le réflexe de ne pas consommer la totalité et conservez le reste pour un futur repas.
- La portion conseillée par l’industriel n’est pas toujours adaptée et surtout pas adaptée à toute la famille.
=> Quelques exemples :
- Le couscous : de la semoule, un bouillon et des légumes. C’est un plat équilibré en préférant simplement le poulet et en évitant la merguez.
- Le petit salé aux lentilles : si on évite encore une fois les saucisses et qu’on modère la portion de viande, le plat est parfait !
- La choucroute et le cassoulet : tout va se jouer sur les protéines et charcuteries grasses un petit peu plus difficiles à gérer sur ces deux plats.
- le bourguignon : de la viande, un bouillon au vin, des légumes et quelques pommes de terre... il s’intègre sans problème !
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.