Posté le 12 octobre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Faisons le point sur un aliment trop souvent boudé dans les régimes faisant pourtant partie intégrante de notre alimentation française : le pain. Il est pour beaucoup incontournable au petit déjeuner et accompagne quotidiennement vos repas ; d’où l’importance de bien le sélectionner.
Dans sa recette de base, le pain est fabriqué avec un mélange de farine, d’eau, de sel et de levain ou levure.
À partir de cette préparation, le temps de pétrissage et de levage mais également le façonnage et la cuisson vont faire varier le résultat obtenu et c’est là tout le savoir-faire de l’artisan boulanger.
Par ailleurs, cette recette de base subit également des modifications et évolutions avec plus ou moins d’impact sur le goût, la texture, mais également les caractéristiques nutritionnelle, selon :
- la variété de farine utilisée : farine de blé plus ou moins complète, ou farine d’autres céréales (maïs, seigle, avoine, épeautre…)
- l’ajout de graines (sésame, pavot, noix, tournesol…), de fruits ou de fruits secs (raisins secs, pommes, figues…)...
- l’addition d’autre ingrédients comme le lait, les oeufs, le sucre, le beurre... permettent également de décliner sur une variété de pain viennois, pain de mie, pain au lait, brioches… que l’on classe dans la famille des viennoiseries.
La particularité nutritionnelle de ces produits reste une richesse en glucides, source d’énergie importante dans notre alimentation. Cependant, les ajouts notamment de matières grasses et de sucre doivent être pris en compte dans leur consommation en quantité et en fréquence.
Comment les choisir ?
- Le pain de boulangerie sans autre ajout que de la farine, de l’eau, de la levure et du sel reste le produit à privilégier en variant si vous le souhaitez la nature de la farine utilisée. Les ajouts de graines de sésame, pavot ou même de noix vont peu évoluer l’apport calorique.
- Le pain complet est intéressant pour sa richesse en fibres (3.9% de fibres contre 1.2% pour le pain blanc). Les glucides complexes qui le composent, seront alors assimilés plus progressivement et l‘énergie ainsi apportée permettra à l’organisme de tenir jusqu’au prochain repas. Les fibres insolubles auront un impact positif sur les transits paresseux.
- Les pains précuits, en surveillant l’ajout de matières grasses et en privilégiant les listes d’additifs les plus courtes sont un bon moyen d’avoir du pain de qualité satisfaisante à disposition.
- Les pains de mie se caractérisent par leur moelleux encore renforcé par les versions sans croûte ; et par une conservation plus longue que le pain de boulangerie. Ils sont intéressants si vous avez du mal à mastiquer le pain classique et séduisent les enfants, mais l’ajout de sucre et matières grasses dans les recettes impose une vigilance en qualité et quantités.
Conseils de consommation
- Dans le cadre d’une alimentation équilibrée, la consommation d’une portion de pain et/ou féculents est conseillée à chaque repas.
- Le pain de boulangerie reste à privilégier.
- Les pains de mie, vrais, sont des produits plaisirs et leur fréquence de consommation impose une modération en quantité et fréquence (2 fois par semaine max). L’ajout de matières grasses et sucre dans la recette de base impose de ne pas les tartiner de matières grasses et/ou sucre en plus (confiture, pâte à tartiner, beurre...).
Pour aller plus loin, voici en vidéo 9 pains que vous pouvez trouver chez votre boulanger : pain de trois; pain de mie, pain poolish, pain complet... Vous allez tout savoir.
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Posté le 14 septembre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
J'apprécie toujours autant faire un tour en supermarché et vous présenter des produits soit parce qu'ils sont nouveaux, soit parce qu'ils sont remarquables, soit parce qu'ils m'ont attiré et pour m'amuser tout simplement !
Mon panier du jour :
- Le Ktipiti : c'est une sauce apéritive sur le même principe que le tzatziki mais aux poivrons cette fois-ci. Pour les ingrédients : Poivrons, feta, yaourt, fromage frais, huile, herbes et épices. Une jolie recette ! Côté nutrition : 151 kcal pour 100 g et 11% de MG, c'est tout à fait raisonnable pour une sauce. Un bon choix en comptant 30g à la place de 5 g de MG OU 1 laitage 0% de MG.
- Le skyr : tout le monde parle de ce yaourt enrichi en protéines. Il a la texture plus onctueuse, il s'avère plus rassasiant. N'oublions pas qu'il est un petit peu plus concentré en calories qu'un yaourt nature. Avec 57 kcal/100 g et 10% de protéines, on surveillera la portion : 70 g = 1 laitage 0% MG. Attention aux versions aux fruits qui sont sucrées !
- Le pesto rouge : un produit pas si nouveau mais il revient à la mode ! Contrairement au pesto classique, il se compose de 45% de coulis de tomate, puis bien-sûr d'huile d'olive, de basilic, de parmesan... Avec 375 kcal/100 g, on compte 15 g pour remplacer 10 g de matières grasses. Mais je souligne surtout la richesse en antioxydants de la préparation grâce au lycopène des tomates associé idéalement à l'huile d'olive.
- Le plat végétarien Hari&Co : le rayon des produits végétarien est vaste et entre nuggets et autres saucisses, la qualité n’est pas toujours là ! Avec ces boulettes qui associent céréales et légumineuses, la qualité protéique est assurée et la composition est propre ! Avec 264 kcal/100 g et 10% de lipides, elles sont un peu grasses, mais en comptant 90 g pour remplacer 1 portion de viande + 10 g de matières grasses, c'est correct !
- Les Minis marshmallows : je vous entends d'ici ! Bien-sûr c'est un produit plaisir et une composition qui ressemble à la plupart des bonbons. Mais la mini portion donne une impression de volume qui n'est pas inintéressante pour s'accorder un plaisir. Il faut assurément doser !
- Petit bonus, la maïzena : absolument pas nouveau, mais j'avais envie de rappeler que 10 g de cette fécule est l'équivalent de 15 g de pain seulement et permet d'ajouter de la consistance dans un gratin, de l'onctuosité dans un potage, d’épaissir un bouillon et en clair de s'amuser en cuisine !
A bientôt pour de nouveau produits selon vos demandes et mes envies;-) ! Et comme toujours, voici la vidéo qui vous donne encore plus de détails !.
Posté le 7 septembre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Vous souhaitez perdre du poids et pour beaucoup n'en êtes pas à votre premier « régime » ! J'ai décidé de revenir aujourd'hui sur ce terme barbare de « régime ». Il s'agit par définition d'un ensemble de prescriptions concernant les aliments et destinées à maintenir ou à rétablir la santé.
Quel est tout d'abord le principe de base d'un régime amincissant ?
Il s'agit de travailler sur le rapport consommation d'énergie/dépense d'énergie, autrement nommée Balance énergétique. En effet, au-delà des besoins qualitatifs, chaque organisme possède des besoins énergétiques qui lui sont propres liés à son sexe, son âge, son poids, sa taille et son niveau d’activité physique. Un équilibre de cette balance énergétique entre les entrées (apports alimentaires) et les sorties (consommation d’énergie) assure un poids stable.
Lorsque l’on vient déséquilibrer la balance énergétique, on va impacter le poids :
- si l’on consomme plus d’énergie que ce que l’on dépense, on va mettre en réserve le surplus, et prendre du poids
- si l’on consomme moins d’énergie que ce que l’on dépense, on va puiser dans ses réserves pour combler ses besoins, et perdre du poids.
Comment l'organisme utilise-t-il les différents nutriments ?
Les aliments consommés dans la journée ne sont pas tous utilisés en instantané ! L'organisme a en effet une tendance protectrice, à créer des réserves naturelles. Ainsi, nous tendons en général vers: 48 h de réserves pour les glucides, jusqu'à 4 semaines pour les lipides et 1 à 2 semaines pour les protéines.
Mais lorsque la consommation devient excessive, les excès de glucides non utilisés sont stockés sous forme de lipides, les excès de lipides sont soit utilisés pour la fabrication de glucides s'ils sont manquants soit mis en réserve, et les protéines en excès sont éliminées, mais à l'inverse non-substituables (on ne peut pas en fabriquer à partir d'autres nutriments).
Les régimes star proposés jouent souvent sur sur une modifications des apports en ces différents nutriments dans le but d'aller puiser dans certaines réserves. Mais certains en oublient trop la santé !
Les "recettes" du succès des régimes-star
1/ Le mystère et la nouveauté : c'est tout nouveau tout beau, ça donne forcément envie de tester ce nouveau régime à la mode ou ce nouvel ingrédient mystère dont tout le monde parle !
2/ la promesse : on vous promet une perte de poids par semaine très attrayante, on vous vend que vous n'aurez rien à faire. Comment résister !
3/ le conditionnement : un petit coup de martèlement publicitaire fonctionne naturellement pour les voitures, les parfums... mais également matière de santé. Une bonne pub, un bon slogan font vendre au-delà de la qualité du produit vendu.
4/ une star : parce que les stars bénéficient d'une image « de rêve » à laquelle on a envie de ressembler. Alors si on peut faire quelque chose comme eux... cela nous rapproche de cette image.
Mais bien-sûr, il y a régime et régime, et je suis sincèrement convaincu que régime doit rimer avec plaisir et santé !
Faire manger les plats sans saveur en barquette plastique, prôner des jeûnes prolongés pseudo-régénérateurs, compter des points et négliger la qualité ou encore déséquilibrer totalement l'équilibre nutritionnel au risque de fatiguer ses organes, n'est pas à mon sens une façon intelligente d'améliorer la santé de la population !
Et pour savoir ce que je pense des régimes tels que Comme J’aime, Weight Watchers ou encore la Chrono-Nutrition, regardez cette vidéo !
Posté le 2 septembre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
C'est la rentrée ! Et pendant les vacances, nous ne vous avons pas oubliés !
Pour améliorer votre expérience au sein du programme Savoir Maigrir, nous avons des nouveautés pour vous.
La nouvelle page d'accueil
La première, c'est la nouvelle page d'accueil. Elle s'affiche pour tout le monde.
Si vous êtes Membres de Savoir Maigrir depuis longtemps et que vous préférez l'ancienne page. Il est facile de la retrouver : passez votre souris sur votre photo de profil et cliquez sur "Ancienne version".
Accédez à la page d'accueil en cliquant ici.
Une vrai visibilité sur les "Consultations de groupe".
Vous le savez, l'accompagnement est au coeur du programme. Ces 4 vignettes vous annoncent lorsqu'une consultation est Live et les Consultations à venir. Ne ratez plus votre rendez-vous diététique quotidien !
Suivez toutes les dernières vidéos !
Dès qu'une nouvelle vidéo est publiée sur le site, elle s'affiche dans cet encart. Là encore, vous ne louperez plus rien de l'actualité du programme.
Un petit coup de plus ?
Les "Services plus" sont là pour celles et ceux qui ont besoin de plus d'accompagnement.
Les Téléconsultations (votre diététicienne au téléphone)
La Box Minceur Cohen (pour éliminer les désagréments possibles du régime)
Les Masterclass 1 & 2
Eh oui ! la Masterclass 2 est enfin arrivée pour cette rentrée 2020. De quoi faire une rentrée studieuse en nutrition !
Pour vous inscrire : cliquez ici.
Vous voyez, nous travaillons d'arrache pied et nous vous offrons des nouveautés et du contenu de qualité pour vous suivre, vous soutenir et vous encourager jour après jour !
Bonne rentrée à toutes et à tous !
Posté le 20 juillet 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Je viens aujourd'hui vous parler d'une tendance actuelle à la végétalisation de l'alimentation et de vous donner sur ce sujet un avis objectif !
Les végétaux ont en effet toutes les raisons de garder une place de choix dans l’alimentation. Ils contiennent en moyenne 3% de fibres et il est conseillé de consommer 20 à 25 g de fibres par jour. Il se trouve en effet que la consommation moyenne en France est inférieure à ces recommandations. Pourtant, une consommation insuffisante est associée à davantage de risques cardio-vasculaires, de diabète et de maladies du côlon.
Pourquoi consommer des végétaux :
- Ils permettent de diminuer certaines maladies, grâce aux fibres : cardio-vasculaires en captant le cholestérol, du côlon en favorisant le renouvellement de la muqueuse et le diabète car elles ralentissent l'absorption des glucides.
- Ils favorisent la satiété en augmentant le volume au bol gastrique et en augmentant le temps de digestion.
- Ils nourrissent notre microbiote : les fibres sont des résidus de digestion non absorbés, ils vont nourrir la flore intestinale et favoriser son développement. Cette action prébiotiques est importante pour la santé digestive l'immunité et même la gestion du poids.
- Ils permettent de diminuer la consommation d'autres produits comme les excès de protéines, de graisses... et participent donc à part entière à votre rééquilibrage alimentaire.
- Ils apportent de la variété dans l'assiette : plus de végétaux, c'est plus de cuisine et donc plus de plaisirs !
Pour conclure, être omnivore reste un modèle alimentaire fiable à condition de laisser une belle part aux végétaux soit au moins 600 g par jour sans abuser des fruits pourvoyeurs de sucre.
Les végétariens s'en sortent très bien à condition de surveiller les apports en fer. Les végétaliens peuvent également arriver à un équilibre mais végétalien ne veut pas dire manger uniquement des légumes ! Il est important d'assurer un apport en protéines complètes en croisant légumineuses et féculents céréaliers, en consommant des oléagineux et en ajoutant une gélule de vitamine B12 et en surveillant également le fer.
Que ces choix soit santé ou en raison d'une sensibilité à la cause animale si l'on apprend à manier ces produits, on équilibre très bien ses repas !
Attention à ne pas récompenser avec des excès de chocolat de graines... et aidez-vous des recettes !
Pour vous éclairer un peu plus, voici comme à l'accoutumé la vidéo qui accompagne ce blog. Bon visionnage et continuez à adopter de bonnes habitudes végétale !.
Posté le 4 mai 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Aujourd’hui, je veux aborder avec vous la dépense énergétique. Si nous savons comment apporter de l’énergie à notre corps en comptant la valeur calorique de ce que nous mangeons, nous basons souvent la dépense d’énergie sur les calories brûlées en pratiquant une activité physique : nous nous trompons grandement !
En réalité, la majeur partie de notre dépense énergétique journalière est liée à notre métabolisme de base et ce à près de 70 % ! Le métabolisme de base correspond à la quantité d'énergie qu'un corps dépense pour fonctionner, lorsqu'il est à jeun, allongé mais éveillé, au calme émotionnel et à 37°C.
Il existe des formules qui permettent d'estimer le métabolisme de base en fonction de l'âge, du poids corporel, du sexe et de la taille comme la Formules de Black et al qui date de 1996 et qui, si vous n’êtes pas prof de maths, est un peu barbare j’en conviens :
- Femme : Kcal = [0,963 x Poids(kg)0,48 x Taille(m)0,50 x Age(an)-0,13] x (1000/4,1855)
- Homme : Kcal = [1,083 x Poids(kg)0,48 x Taille(m)0,50 x Age(an)-0,13] x (1000/4,1855)
Cependant ces formules ont des limites car elles sont surestimées pour des personnes en surpoids et ce métabolisme est également régi par la génétique !
Ensuite à notre Métabolisme de base (MB) vient s’ajouter l’ECPP : L’Extra Chaleur Post Prandial = c’est le coût de ce que nous mangeons ! Elle dépend de la nature des aliments et de la quantité ingérée. Manger nous fait dépenser de l’énergie, c’est pourquoi il est important de manger suffisamment et qu’il ne suffit pas de manger moins pour perdre du poids. Car digérer est un acte qui consomme de l’énergie.
Troisième composante de nos dépenses : L’activité physique ! Cette dépense est variable, elle dépend de la discipline pratiquée, de l'effort fourni, de votre condition physique et de votre poids. Ne la négligez pas et suivez les séances de Gym avec Léa !
Enfin, il faut aussi l’ajouter : le stress. De part la sécrétion d’hormones et notamment d’adrénaline, nos rythmes cardiaque et respiratoire s’accélèrent, nos muscles se contractent ce qui augmente notre dépense énergétique.
Je vous rappelle qu’il existe une Masterclass Savoir Manger si vous souhaitez aller plus loin quant à vos connaissances sur la nutrition. Vous pouvez la retrouver en cliquant ici avec un tarif préférentiel pour les Membres Savoir Maigrir bien-sûr !
Mais pour commencer, vous pouvez regarder cette vidéo :. Bon visionnage !
Posté le 27 avril 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Nous vivons actuellement une période tout à fait particulière. Aujourd’hui, tout semble confirmer que la grosse vague est derrière nous, et il me semble important de tirer des conclusions des premiers chiffres liés à cette épidémie. Sans vouloir tenir un discours alarmiste, les hôpitaux s'accordent actuellement sur des statistiques qui placent les personnes obèses en sujet à risque majeur.
En effet 48.3 % des personnes développant des formes graves de la maladie et donc nécessitant un passage en réanimation étaient obèses. Et s'ajoute à cela que 84 % des personnes décédées présentaient de facteurs de comorbidité, c'est à dire : surpoids, obésité, hypertension, diabète, maladies respiratoires... des pathologie en partie liées au surpoids.
Face à ce constat et pour votre santé, je vais, plus motivé que jamais, continuer à m'engager pour stopper la courbe de l'obésité en France ! De votre côté, c'est là l'occasion d'un déclic et le moment idéal pour agir pour VOUS !
Petit rappel :
L'IMC (Indice de Masse Corporelle) est une grandeur qui permet d'estimer la corpulence d'une personne en fonction de sa taille et de son poids. L'IMC est le rapport du poids (kg) sur la taille au carré (m2) : IMC = Poids (Kg) / (Taille(m) x Taille(m))
Interprétations des résultats (échelle des IMC) :
IMC < 16,5 = Dénutrition
16,5 < IMC < 18,5 = Maigreur
18,5 < IMC < 24,9 = Poids santé = Poids normal
25 < IMC < 29,9 = Surpoids
30 < IMC < 34,9 = Obésité modérée
35 < IMC < 39,9 = Obésité sévère
40 < IMC = Obésité morbide
En plus du calcul de l'IMC (indice de masse corporel en kg/m² de peau), le tour de taille est un critère important à prendre en compte pour la santé cardio-vasculaire.
On considère qu'un tour de taille inférieur à 102 cm pour un homme et 88 cm pour une femme, est associé à une diminution de risque de maladies cardio-vasculaires. Au-delà de la fameuse "brioche" qui est souvent gênante, la graisse intra-abdominale qui entoure les organes est un facteur de risque cardio-vasculaire.
Si le tissu adipeux représente environ 15 à 20 % de la masse d'un adulte en moyenne, cette proportion peut être bien plus importante en cas de surpoids et à fortiori d'obésité et même dépasser les 40 %.
Le nombre d'adipocytes (cellules graisseuses) est acquis pendant l'enfance, mais ce capital graisseux de départ est par la suite susceptible d’évoluer selon notre alimentation et notre activité physique.
Je suis toujours aussi fier de vous proposer le programme Savoir Maigrir comme solution équilibrée et durable de perte de poids.
N'oubliez pas de reprendre en douceur une activité physique régulière et ne négligez pas votre sommeil !
A bientôt !
Je vous donne encore plus de chiffres et d'explications dans ma dernière vidéo ! Bon visionnage !.
Posté le 20 avril 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Vous qui souhaitez perdre du poids et pour beaucoup n'en êtes pas à votre premier “régime”, le terme “calories” ne vous est pas étranger ! En effet, vous entendez parler des calories des aliments, des calories dépensées... mais que faire réellement de toutes ces données ?
La calorie est en réalité une unité de mesure d'énergie. En nutrition, on utilise en fait les kilocalories (kcal) même si on parle de calories. Au delà des besoins qualitatifs, chaque organisme possède des besoins énergétiques qui lui sont propres liés à son sexe, son âge, son poids, sa taille et son niveau d’activité physique.
On calcule ainsi un besoin énergétique quotidien afin de couvrir les besoins. Ces besoins journaliers sont basés sur :
- les besoins liés aux fonctions vitales (respiration, digestion…) = métabolisme de base,
- l'activité physique.
Un équilibre de cette balance énergétique entre les entrées (apports alimentaires, comme le carburant d’une voiture) et les sorties (consommation d’énergie) assure un poids stable.
Lorsque l’on vient déséquilibrer la balance énergétique, on va impacter le poids :
- si l’on consomme plus d’énergie que ce que l’on dépense, on va mettre en réserve le surplus, et prendre du poids,
- si l’on consomme moins d’énergie que ce que l’on en dépense, on va puiser dans ses réserves pour combler ses besoins, et perdre du poids.
On comprends bien là tout le rôle de la nutrition qui va aussi bien vous aider à réguler votre poids, et votre santé.
Toutefois, nous ne proposons pas de compteur calorique dans le programme, ni même de valeur calorique de nos recettes et c'est un choix délibéré.
Sachez qu'au delà des calories, l'équilibre des repas n'est pas à négliger afin de couvrir tous vos besoins. Ainsi manger 1400 kcal par jour avec des pizzas et crèmes desserts par exemple ne serait en rien satisfaisant !
Ensuite, notre programme doit être simple et facile à inclure dans le quotidien. Peser et compter les calories est bien trop contraignant ! Nous préférons que vous soyez apte à jongler entre les aliments et sachiez établir par vous même un repas équilibré. Ainsi vous pourrez répondre à toutes les situations de la vie courante (restaurant, invitations...), vous saurez sélectionner vos aliments dans votre assiette beaucoup plus facilement qu'en prenant en compte exactement le nombre de calories de chaque aliment.
C'est pour cette raison que nous préférons vous mettre à disposition une listes des équivalences entre aliments, de vous indiquer au sein des recettes l'équivalence de chacune d'elle ou encore de vous communiquer la structure de votre programme pour vous aider à composer par vous-même et sans calcul un repas équilibré et qui reste fidèle à votre programme.
Et n'oubliez pas que se faire plaisir raisonnablement de temps en temps permet souvent de ne pas craquer de façon démesurée. Si vous souhaitez vous accorder un plaisir une fois par semaine, cela est possible et dans ce cas, vous pouvez utiliser "les équivalences plaisir" proposées dans votre la rubrique NUTRITION puis ÉQUIVALENCES.
Et pour encore plus de complément et rentrer dans quelques détails techniques : voici ma dernière vidéo sur les calories. Bon visionnage !
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Posté le 30 mars 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Nous vivons tous actuellement une période très particulière. Face à cela, nous nous devons d’être solidaires et c’est pour cela que je suis plus que jamais là pour vous accompagner ! Ce jour, je tiens à répondre à vos questions sur l'alimentation, l’organisation... afin de vous aider à gérer au mieux cette période.
Quelle alimentation pour booster l'immunité ?
- Des études intéressantes sur le système immunitaire concernent la consommation de champignons, d'ail, de crucifères (tous les choux) et particulièrement des pousses de crucifères (ex : pousses de brocoli), de légumineuses, de baies (comme les myrtilles), de piment et de thé vert (au moins 3 tasses par jour). Tous les aliments riches en vitamine C qui est anti-infectieuse sont également à privilégier (agrumes, fruits exotiques, poivrons, choux...). Les légumes lacto-fermentés comme la choucroute, source de probiotiques sont également intéressants !
- N'abusez pas des amandes qui sont concentrées en calories. Par contre les fruits secs (dattes, pruneaux....) peuvent vous rendre service si vous n'avez plus de fruits frais.
- Il n'est pas essentiel de manger Bio. Il n'y a actuellement pas de lien entre alimentation et coronavirus qui serait détruit par les sucs digestifs. Il est également détruit lorsque d’une cuisson de plus de 4 minutes au-delà de 64°C. Lavez bien les fruits et légumes frais !
- Il est en effet important de ne pas négliger les apports en fer (viande, boudin, charcuteries, légumineuses, chocolat), ainsi qu’en vitamine C. Il est possible de se supplémenter.
- La propolis et la gelée royale ne semblent pas essentielles !
- Les aliments longue conservation peuvent vous rendre la tâche plus facile en cette période où faire des provisions est plus compliqué..
Faut-il préférer les conserves ou les surgelés ?
Il est tout à fait possible d'utiliser l'un ou l'autre de ces produits nature et non cuisinés. La qualité des légumes surgelés peut tout à fait rivaliser avec les légumes frais. Les industriels veillent à préserver les vitamines et minéraux. Veillez de votre côté à bien respecter la chaîne du froid. Pour les conserves, les légumes sont cuits directement dans des contenants hermétiques à haute température, ce qui détruit une grande partie des vitamines les plus fragiles comme la vitamine C mais permet une stabilité bactériologique gage de cette longue conservation. Ces légumes trempent dans un jus de couverture constitué d'eau, de sel et parfois d'un petit peu de sucre (ex : petits pois). Bien que plus salés, c'est une bonne option pour manger des légumes actuellement !
Faut-il adopter un régime alimentaire plus strict ?
Il est important de garder une bonne hygiène de vie et éventuellement de diminuer de 200/250 kcal maximum pour compenser la réduction des activités physiques. Mais pour éviter les carences aucun jeûne n'est conseillé et on évitera de descendre en dessous de 1200 kcal. Continuez à bien boire et pensez à bien dormir, afin de garder un système immunitaire performant ! Quant aux douches froides, elles renforcent votre résistance au froid, mais ne boostent pas l'immunité !
Comment éliminer le virus ?
- La priorité est à la désinfection avec de l'eau de javel, de l'alcool à 90°C.
- Pensez à un bon lavage de mains à la maison ou à un gel hydroalcoolique aussi souvent que nécessaire lorsque vous êtes en extérieur.
- Respectez bien une distance d'au moins 1 mètre entre les gens.
Quelles sont les conséquences de ce confinement ?
- Par un manque d’exposition au soleil, il y a en effet un risque de déficit en vitamine D essayez de vous “exposer” 20 à 30 min au soleil, même à la fenêtre ou sur un balcon. La vitamine D, vous pouvez la trouver dans les poissons gras, certaines huiles, les laitages enrichis et le jaune d'oeuf.
- Allez-vous prendre du poids ? C'est possible en effet car vous avez une réduction de votre activité et un stress qui peut vous pousser au grignotage. Si c'est votre cas, pensez à fractionner les repas avec 3 repas et 1 à 3 collations afin de couper l'attente entre les repas. Les collations ne doivent pas s’ajouter à votre bilan calorique de la journée. Vous pouvez par exemple garder une partie du déjeuner (le fruit) pour le manger dans l’après-midi. Pour les enfants comme les parents, il faut éviter de sur-stocker et de compenser l’enfermement par le sucré ! En cas de faim accrue, mieux vaut augmenter les féculents dans le cadre d'un repas équilibré ! On gardera des plaisirs gustatifs essentiels mais en dosant !
Prenez soin de vous car il faut réduire les expositions pour pouvoir protéger et soigner tout le monde ! Nous sommes là presque tous les jours de la semaine pour vous ! Pensez à bien suivre :
- les sessions en direct : à 8h “On ne vous lâche pas”,
- la “Gym Waouh” qui a maintenant lieu le jeudi et le samedi matin,
- les Consultations diététiques en direct à 13h,
- la bulle bien-être pour vous détendre !
Gardons le moral et poursuivons ce bel élan de solidarité. Portez-vous bien !
PS : je viens de faire une vidéo spéciale en répondant aux questions que vous m'avez posez, c'est par ici :
Posté le 4 fevrier 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Face aux craintes des consommateurs sur le contenu de leur assiette, ce nutritionniste réputé souligne que notre nourriture n’a jamais été aussi saine.
Pesticides, perturbateurs endocriniens, agents infectieux… Tout est bon pour effrayer les Français quand ils passent à table. Au pays de la gastronomie mondiale, l’aliment devient suspect : trop gras, trop salé ou sucré avec, en prime, des traces d’herbicides. Nutritionniste, auteur de plusieurs ouvrages à grand succès, Jean-Michel Cohen apporte sa clef de lecture à ce phénomène plus émotionnel que rationnel dans son dernier livre, La Peur au ventre (Plon).
LE FIGARO. - Pourquoi avoir intitulé votre livre La Peur au ventre ?
Dr Jean-Michel COHEN. - J’observe l’évolution du comportement des consommateurs. Il y a quelques années, ils étaient inquiets des valeurs nutritionnelles des aliments et de l’équilibre de leurs repas. Mais ils mangeaient avec gourmandise. Aujourd’hui, ils ont peur que les denrées soient polluées par des pesticides, des additifs, comme les nitrites, qui conservent le jambon, les édulcorants ou les substituts du sucre, comme l’aspartam. Ils raisonnent plus par rapport à la dangerosité d’un plat que par rapport à son apport en macronutriments ou en micronutriments pour leur santé. Manger devient alors une angoisse.
Les consommateurs ont-ils raison d’être inquiets ?
Les peurs alimentaires existent depuis le début de l’humanité. Au départ, elles étaient bénéfiques car elles détournaient l’être humain des produits toxiques. Voir son voisin mourir après avoir terminé son repas invitait à se méfier d’un éventuel empoisonnement. Cette peur a, par la suite, changé de nature quand l’alimentation a pris un tour chimique et industriel. On ne sait pas, par exemple, ce qui se cache derrière l’appellation « additifs ». Le simple jus de citron est dénommé de façon énigmatique « E 330 ». Mention pour le moins anxiogène.
Qui contribue à faire peur aux consommateurs ?
Cette peur est alimentée par les articles à sensation dans les médias, sur les réseaux sociaux et les sites web spécialisés. Je reçois cinq alertes par jour sur mon smartphone concernant le danger de certains produits alimentaires. Si le sujet de la dangerosité des pesticides est devenu aujourd’hui éculé, il a toutefois fortement nourri les médias. Il y a quelques années, ces derniers appuyaient leur démonstration par des tests réalisés sur du pain de mie, des céréales du petit déjeuner et des fèves. Ces produits contenaient des résidus de glyphosate. Les gens ont eu peur. Ensuite, il y a eu une deuxième étude sur des tests d’urine d’un certain nombre de personnes. 80 % d’entre elles contenaient des résidus de pesticides. Mon étonnement c’est qu’il n’y en ait pas eu 100 %, car les pesticides sont partout. On a juste oublié de dire qu’ils nous ont été bien utiles, notamment pour lutter contre les charançons dans les céréales. Cette utilisation a permis aux agriculteurs de ne pas perdre leur récolte et d’abaisser le coût de l’alimentation, permettant à chacun de se nourrir, rompant ainsi avec la situation de l’avant-Seconde Guerre mondiale.
Le glyphosate n’est-il pas l’archétype de cette ignorance collective ?
Le glyphosate utilisé seul est moins dangereux que l’herbicide Roundup qui, associé à une autre molécule, se fixe à l’intérieur de la terre. Pourtant, toute la classe politique s’est jetée sur le glyphosate afin de servir des intérêts partisans, comme ceux des écologistes. Et cela, au détriment des agriculteurs qui, faute de traitement alternatif, ne peuvent aujourd’hui s’en passer. Il faut savoir ce que l’on veut. Réduire, voire arrêter, la production agricole en France implique des choix. Ou faire face à la pénurie d’aliments et donc à des risques d’émeutes devant les supermarchés. Ou bien continuer à importer des denrées, comme la France le fait actuellement, mais en ouvrant la porte à des pays peu scrupuleux de la traçabilité de leurs produits alimentaires et de leur conformité aux normes de l’Union européenne. J’accuse autant les politiques que les autorités publiques de se soumettre, sans faire œuvre du moindre discernement, à la pression populaire.
Ce n’est pas une raison pour mettre des pesticides à toutes les sauces ?
C’est vrai, on a certainement abusé de l’usage des pesticides. Mais, de là à dire qu’on a fait n’importe quoi, c’est faux. J’ai réalisé une étude sur les résidus de pesticides. Certes, cinq catégories de personnes les plus exposées - les salariés des entreprises de produits phytosanitaires, les agriculteurs, les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants et les personnes à la faible immunité - ont un risque de voir apparaître certains myélomes, lymphomes ou la maladie de Hodgkin. Mais, au total, le nombre de maladies imputées n’est pas aussi important que ce qu’on nous laisse croire. Il est faux de dire que les pesticides sont le principal risque de notre environnement devenu globalement beaucoup plus dangereux. On s’est focalisé sur eux pour mieux favoriser de nouveaux segments de marché à l’agroalimentaire, comme le « sans gluten » ou le « bio ». De quoi vendre des produits nettement plus chers et d’augmenter ainsi les marges dans un contexte très concurrentiel.
L’homme, par ailleurs, dispose d’une forte adaptabilité que l’on semble ignorer…
L’épigénétique, la grande révolution de la biologie de ces dernières années, montre que, dans certains cas, notre comportement agit sur l’expression de nos gènes. Un exemple : les Allemands possèdent des taux de résidus de pesticides d’ensemble plus élevés que ceux des Français. Avec le temps, ils ont pu s’adapter à travers les générations à leur environnement. Nous-mêmes, ainsi que nos enfants, pouvons avoir des résidus d’un produit dans notre sang, mais pas nos petits-enfants. C’est ce qu’on appelle la mithridatisation, du roi perse Mithridate, de l’Antiquité, qui consommait tous les jours un peu de poison afin de s’immuniser. On sous-estime cette capacité d’adaptation qui nous permet, depuis l’après-guerre, de gagner un trimestre d’espérance de vie chaque année.
Quel est votre prochain cheval de bataille ?
Mon prochain combat portera sur la restauration collective. Je trouve scandaleux que certains opérateurs des cantines scolaires, d’Ehpad ou d’hôpitaux se servent sur le dos de personnes vulnérables qui ne bénéficient pas de repas de qualité. Or on peut réaliser des repas très équilibrés pour 2 euros. Je suggère d’élargir l’initiative des « repas toqués », qui consiste à inviter un chef cuisinier pour améliorer les repas des jeunes à l’hôpital. J’ai d’ailleurs envoyé un SMS en ce sens à Brigitte Macron, sensibilisée au sujet. Je compte lancer très bientôt une pétition sur internet. Cela fera l’objet d’un prochain livre.
SOURCE : LE FIGARO
RÉALISATION : ERIC DE LA CHESNAIS
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