Savoir Maigrir

Mes solutions face aux problèmes rencontrés lors d’un régime

Posté le 10 fevrier 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Au cours de l’amaigrissement il arrive que vous rencontriez des obstacles et je suis là pour vous aider à les lever :)

La fatigue d’abord, notons que vous apportez à votre corps des calories et ces calories c’est de l’énergie, en abaissant votre apport journalier, vous ne remplissez plus votre besoin énergétique, la fatigue peut dans un premier temps résulter de cela. Elle est tout à fait normale.

Ensuite, on peut observer des petites carences, que j’essaie de limiter au maximum en vous proposant des menus variés et équilibrés au quotidien et un complément, le Multivitamines au sein de mon Actibox Minceur Dr Cohen.

Enfin, la fatigue morale : suivre un programme minceur n’est pas un acte anodin, on bascule dans un état de contrôle de son alimentation et cela peut nous fatiguer littéralement. Il est important ici encore une fois de ne pas se restreindre davantage et de faire de beaux repas complets !

La constipation en second. Elle résulte souvent tout simplement du changement de votre alimentation, votre corps a ses habitudes et ici elles sont chamboulées !  Je vous conseille principalement de bien consommer des légumes à chaque repas, sous forme de crudités et légumes cuits pour avoir un bon apport en fibres, mais également de choisir des produits complets, d’augmenter votre consommation d’eau et notamment d’eaux riches en magnésium qui agit favorablement sur le transit.

Les ballonnements ensuite, qui sont le signe que vous avez changé votre alimentation dans le bon sens ! Un ballonnement c’est le gonflement de l’abdomen dû à l’accumulation de gaz intestinaux. Ces gaz sont produits par la dégradation des fibres par les bactéries de vos intestins, ces fibres sont essentielles à votre microbiote et votre bien être ! On peut les traiter médicalement, on peut aussi veiller à manger lentement, à boire plutôt entre les repas également et à gérer son stress qui a aussi tendance à les favoriser.

Les pulsions alimentaires : nous avons dans l’idée qu’un “régime” c’est systématiquement restrictif et de part cette idée, on se crée des envies ou pulsions. On ne parle pas ici de vraie faim, on va donc essayer de les contrer en mettant en place une collation équilibrée, en “grignotant” des aliments “diététiques” comme des blancs d’oeufs, des crudités, du fromage blanc...Ou alors vous vous faites plaisir ! Car sur Savoir Maigrir le plaisir alimentaire n’est pas du tout négligé et nous vous proposons même une liste d’équivalences plaisir où vous pouvez piocher 2 à 3 fois par semaine pour ne pas craquer démesurément :)

Les troubles du sommeil : les conseils généraux dans ce cas vous les connaissez mais il faut les mettre en pratique ! Soigner son dîner ni trop lourd ni trop léger, éviter les écrans, se coucher dès les premiers signes de fatigue, pratiquer une activité physique régulière...il y a aussi la mélatonine que je vous propose en complément qui favorise l’endormissement et améliore la qualité de votre sommeil et que vous retrouvez sur notre boutique.

Enfin la baisse de votre moral : si vous avez des préoccupations, que finalement vous n’étiez pas prêt(e) à suivre un programme minceur et que vous le suivez de trop loin, cela ne vous amène que peu de résultats et joue encore plus sur votre moral : STOP ! 

Choisissez le meilleur moment pour vous y consacrer pleinement. Vous pouvez d’ailleurs très bien contacter le service client et demander à mettre votre programme en pause, vous le reprendrez quand le moment sera venu. :)

Ensemble nous avançons pour lever ces obstacles au programme, gardez confiance !

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Jean-Michel Cohen : « Quand manger devient une angoisse » - Le Figaro 01/02/2020

Posté le 4 fevrier 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Face aux craintes des consommateurs sur le contenu de leur assiette, ce nutritionniste réputé souligne que notre nourriture n’a jamais été aussi saine.

Pesticides, perturbateurs endocriniens, agents infectieux… Tout est bon pour effrayer les Français quand ils passent à table. Au pays de la gastronomie mondiale, l’aliment devient suspect : trop gras, trop salé ou sucré avec, en prime, des traces d’herbicides. Nutritionniste, auteur de plusieurs ouvrages à grand succès, Jean-Michel Cohen apporte sa clef de lecture à ce phénomène plus émotionnel que rationnel dans son dernier livre, La Peur au ventre (Plon).

LE FIGARO. - Pourquoi avoir intitulé votre livre La Peur au ventre ?
Dr Jean-Michel COHEN. - J’observe l’évolution du comportement des consommateurs. Il y a quelques années, ils étaient inquiets des valeurs nutritionnelles des aliments et de l’équilibre de leurs repas. Mais ils mangeaient avec gourmandise. Aujourd’hui, ils ont peur que les denrées soient polluées par des pesticides, des additifs, comme les nitrites, qui conservent le jambon, les édulcorants ou les substituts du sucre, comme l’aspartam. Ils raisonnent plus par rapport à la dangerosité d’un plat que par rapport à son apport en macronutriments ou en micronutriments pour leur santé. Manger devient alors une angoisse.

Les consommateurs ont-ils raison d’être inquiets ?
Les peurs alimentaires existent depuis le début de l’humanité. Au départ, elles étaient bénéfiques car elles détournaient l’être humain des produits toxiques. Voir son voisin mourir après avoir terminé son repas invitait à se méfier d’un éventuel empoisonnement. Cette peur a, par la suite, changé de nature quand l’alimentation a pris un tour chimique et industriel. On ne sait pas, par exemple, ce qui se cache derrière l’appellation « additifs ». Le simple jus de citron est dénommé de façon énigmatique « E 330 ». Mention pour le moins anxiogène.

Qui contribue à faire peur aux consommateurs ?
Cette peur est alimentée par les articles à sensation dans les médias, sur les réseaux sociaux et les sites web spécialisés. Je reçois cinq alertes par jour sur mon smartphone concernant le danger de certains produits alimentaires. Si le sujet de la dangerosité des pesticides est devenu aujourd’hui éculé, il a toutefois fortement nourri les médias. Il y a quelques années, ces derniers appuyaient leur démonstration par des tests réalisés sur du pain de mie, des céréales du petit déjeuner et des fèves. Ces produits contenaient des résidus de glyphosate. Les gens ont eu peur. Ensuite, il y a eu une deuxième étude sur des tests d’urine d’un certain nombre de personnes. 80 % d’entre elles contenaient des résidus de pesticides. Mon étonnement c’est qu’il n’y en ait pas eu 100 %, car les pesticides sont partout. On a juste oublié de dire qu’ils nous ont été bien utiles, notamment pour lutter contre les charançons dans les céréales. Cette utilisation a permis aux agriculteurs de ne pas perdre leur récolte et d’abaisser le coût de l’alimentation, permettant à chacun de se nourrir, rompant ainsi avec la situation de l’avant-Seconde Guerre mondiale.

Le glyphosate n’est-il pas l’archétype de cette ignorance collective ?
Le glyphosate utilisé seul est moins dangereux que l’herbicide Roundup qui, associé à une autre molécule, se fixe à l’intérieur de la terre. Pourtant, toute la classe politique s’est jetée sur le glyphosate afin de servir des intérêts partisans, comme ceux des écologistes. Et cela, au détriment des agriculteurs qui, faute de traitement alternatif, ne peuvent aujourd’hui s’en passer. Il faut savoir ce que l’on veut. Réduire, voire arrêter, la production agricole en France implique des choix. Ou faire face à la pénurie d’aliments et donc à des risques d’émeutes devant les supermarchés. Ou bien continuer à importer des denrées, comme la France le fait actuellement, mais en ouvrant la porte à des pays peu scrupuleux de la traçabilité de leurs produits alimentaires et de leur conformité aux normes de l’Union européenne. J’accuse autant les politiques que les autorités publiques de se soumettre, sans faire œuvre du moindre discernement, à la pression populaire.

Ce n’est pas une raison pour mettre des pesticides à toutes les sauces ?
C’est vrai, on a certainement abusé de l’usage des pesticides. Mais, de là à dire qu’on a fait n’importe quoi, c’est faux. J’ai réalisé une étude sur les résidus de pesticides. Certes, cinq catégories de personnes les plus exposées - les salariés des entreprises de produits phytosanitaires, les agriculteurs, les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants et les personnes à la faible immunité - ont un risque de voir apparaître certains myélomes, lymphomes ou la maladie de Hodgkin. Mais, au total, le nombre de maladies imputées n’est pas aussi important que ce qu’on nous laisse croire. Il est faux de dire que les pesticides sont le principal risque de notre environnement devenu globalement beaucoup plus dangereux. On s’est focalisé sur eux pour mieux favoriser de nouveaux segments de marché à l’agroalimentaire, comme le « sans gluten » ou le « bio ». De quoi vendre des produits nettement plus chers et d’augmenter ainsi les marges dans un contexte très concurrentiel.

L’homme, par ailleurs, dispose d’une forte adaptabilité que l’on semble ignorer…
L’épigénétique, la grande révolution de la biologie de ces dernières années, montre que, dans certains cas, notre comportement agit sur l’expression de nos gènes. Un exemple : les Allemands possèdent des taux de résidus de pesticides d’ensemble plus élevés que ceux des Français. Avec le temps, ils ont pu s’adapter à travers les générations à leur environnement. Nous-mêmes, ainsi que nos enfants, pouvons avoir des résidus d’un produit dans notre sang, mais pas nos petits-enfants. C’est ce qu’on appelle la mithridatisation, du roi perse Mithridate, de l’Antiquité, qui consommait tous les jours un peu de poison afin de s’immuniser. On sous-estime cette capacité d’adaptation qui nous permet, depuis l’après-guerre, de gagner un trimestre d’espérance de vie chaque année.

Quel est votre prochain cheval de bataille ?
Mon prochain combat portera sur la restauration collective. Je trouve scandaleux que certains opérateurs des cantines scolaires, d’Ehpad ou d’hôpitaux se servent sur le dos de personnes vulnérables qui ne bénéficient pas de repas de qualité. Or on peut réaliser des repas très équilibrés pour 2 euros. Je suggère d’élargir l’initiative des « repas toqués », qui consiste à inviter un chef cuisinier pour améliorer les repas des jeunes à l’hôpital. J’ai d’ailleurs envoyé un SMS en ce sens à Brigitte Macron, sensibilisée au sujet. Je compte lancer très bientôt une pétition sur internet. Cela fera l’objet d’un prochain livre.

SOURCE : LE FIGARO
RÉALISATION : ERIC DE LA CHESNAIS

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Par ici la bonne soupe !

Posté le 3 fevrier 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

La soupe est un élément incontournable de nos repas d’hiver. Si elle est préparée maison, vous pouvez facilement en contrôler la composition, mais face au rayon soupe en bouteille, briques ou encore sachet, comment s'assurer que l'on fait le bon choix ?

Du point de vue nutritionnel, il s'agit de légumes et/ou féculents cuits à petits feu dans un bouillon. Pendant cette cuisson, les éléments hydrosolubles des légumes vont se diffuser dans le bouillon de cuisson. Même si certaines vitamines seront altérées à la cuisson, la soupe participe notamment à la couverture des besoins en calcium.

Autre avantage, les fibres des légumes ainsi cuites sont rendues plus digestes et mieux tolérées par les intestins fragiles, mais surtout sont favorables à une bonne digestion et à un bon transit, améliorent la satiété et renforcent la flore intestinale. La soupe participe également à l'hydratation et réchauffe !

- Les bouillons aux vermicelles, thaï ou à la chinoise en sachet ou bols micro-ondables… sont à classer à part, puisqu’ils ne sont finalement qu’un bouillon aromatique très salé, auquel sont ajoutés des petites pâtes ou des vermicelles de blé ou de riz et contiennent un très faible pourcentage de légumes et beaucoup d’additifs. Ces bouillons ne sont pas à intégrer chaque jour à votre alimentation.

- La soupe miso sera classée à part car on arrive à trouver des recettes de belle qualité, vraiment peu caloriques, même si le sel reste élevé.

- Les bouteilles en verre : au delà du packaging, ici le produit knorr étudié est vraiment de qualité remarquable. Mais on restera vigilant sur ces soupes sont parfois également plus gourmandes et donc remplacent en plus des légumes, une portion de fromage ou les matières grasses du repas.

- Les soupes à la tomate : le concentré de tomate est souvent la base de la recette, auquel on ajoute plus de sucre pour adoucir l'acidité. Pas très intéressant !

- Les soupes en sachets : même si dans ce rayon on trouve beaucoup de bouillons très salés, certaines se démarquent par un pourcentage de légumes assez élevé et restent un bon dépannage.

Les bons choix :

- Au moins 50% de légumes dans la liste des ingrédients (hors pommes de terres).

- Le sel : on privilégie un potage qui contient moins de 1 g de sel pour 100 ml.

- Pas de sucres ou sirops de sucres ajoutés.

- Des ingrédients simples et de qualité, un minimum d'additifs.

- Pour un produit raisonnable, vérifiez enfin les valeurs nutritionnelles et préférez celles qui apportent, pour 100 ml de soupe : moins de 1,5 g de lipides, 7 g de glucides maximum et moins de 45 kcal.

Pour voir la vidéo, c’est ici :

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Dans le frigo de... Pierre-Jean Chalençon

Posté le 22 janvier 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Qu’importe la période, la star d’Affaire conclue dispose d’un frigo de fêtes où les mets de luxe côtoient quelques produits tout droit sortis de l’enfance. Excentrique ? Plus que ça ! Recommandable ? Sûrement pas ! Mais le docteur Cohen a été bienveillant.

LE CAVIAR
« C’est très bon pour la santé ! Riche en oméga 3 et en vitamine D, le caviar est très peu calorique, 280 calories pour 100 grammes environ, surtout compte tenu des quantités que l’on déguste. Les oeufs de truite ou de saumon, nettement moins chers, vous feront autant de bien. Ce n’est pas la marque qui fait le produit, mais son origine et la façon de le traiter. Je déconseille d’en acheter hors des circuits classiques, chez des petits malins qui vous vendent des denrées dont on n’est vraiment pas sûrs. »

LA MACÉDOINE EN BOÎTE
« Ce n’est pas une mauvaise idée... surtout dans un frigo aussi gras ! La macédoine en boîte présente les mêmes avantages que les légumes frais. Le problème de ces boîtes, c’est qu’elles sont plus salées que des légumes au naturel. Dans leur composition, on voudrait moins de farineux comme les petits pois, qui présentent l’avantage pour le fabricant de faire du volume et de ne pas être chers, et davantage de carottes, de tomates... »

L’EAU CHÂTELDON
« Typiquement l’eau à la mode. Les consommateurs recherchent la finesse des bulles, la délicatesse du goût, mais il faut s’intéresser à leur teneur en minéraux. La Châteldon est riche en bicarbonate – cela aide à digérer – très riche en calcium, pas vraiment en sodium. Je tiens à préciser aux jeunes parents que ces eaux minérales ne conviennent pas aux enfants, elles contiennent trop de bicarbonates. »

LA MAYONNAISE INDUSTRIELLE
« Curieusement, la composition de celle-ci n’est pas trop mauvaise. Il s’agit d’un produit très gras que je conseille toujours de faire soi-même. Celles achetées en grande surface sont blindées de conservateurs, de colorants. On dit d’une mayo maison qu’il faut la manger dans les 24 heures. D’ailleurs, malgré les conservateurs, les industrielles ne doivent pas être gardées longtemps au frigo après leur ouverture. Et ça, peu de gens le savent ! »

LE SAUMON FUMÉ
« Ce poisson est réputé riche en oméga 3 et c’est vrai... seulement si c’est un saumon d’élevage. Les saumons sauvages sont des bêtes de compétition qui nagent énormément à contre-courant, ils ont donc beaucoup moins de matières grasses et, par là même, d’oméga 3. Au niveau des apports, entre le saumon cuit et le fumé, ce dernier apporte une plus-value calorique d’environ 20 %. Une portion de 150 grammes cuite correspond à 120 grammes de fumé. Avec le trio saumon fumé-crème fraiche-blinis, là, nous sommes dans l’excès de matière grasse. Enfin, il y a eu une polémique autour de la pollution dont serait victime le saumon. Cela concerne essentiellement ceux de Norvège, gavés d’insecticides dans les élevages. On parle aussi de leur teneur en plomb et en mercure, mais elle ne serait dangereuse que si nous en mangions en quantité au quotidien ! »

LES OEUFS DURS
« Dur ou pas dur, même combat, il y a 80 calories par oeuf. L’avantage de l’oeuf dur, c’est qu’il agit en coupe-faim tant il est rassasiant. Contrairement à ce qui se disait il y a une dizaine d’années, des études ont montré que le cholestérol n’est pas si problématique avec les oeufs. Un oeuf en contient environ 225 mg, il est donc possible d’en manger une dizaine par semaine pour un adulte. »

LA VACHE QUI RIT
« Je ne vous surprendrai pas : il ne s’agit pas d’un fromage à proprement parler. Il y a là-dedans du lait, de la crème, des épaississants, c’est plutôt très calorique, mais la Vache qui rit compte parmi les bons produits laitiers à tartiner. Les parents peuvent donc en donner aux enfants. »

LE FOIE GRAS
« L’inconvénient, c’est sa valeur calorique : 50 % de graisse, 500 calories pour 100 grammes. Mais c’est un produit riche en acides gras mono-insaturés, qui protègent les artères. La bonne portion, c’est 60 grammes par personne. Il faut regarder l’appellation. il doit s’agir de foie entier, pas d’une mousse ou d’un reconstitué avec des ajouts. L’oie ou le canard, c’est pareil. En résumé, c’est mauvais pour la ligne et bon pour les artères. »

LES BLINIS
« Ce sont ni plus ni moins de grosses crêpes, les recettes sont identiques. J’aime moins les blinis industriels, parce qu’il y a des additifs pour la conservation. Ensuite, forcément, les blinis sont plus épais, donc plus caloriques qu’une crêpe. Les mini (180 calories) me semblent être intéressants, sauf si on en mange plusieurs évidemment. »

LE DIAGNOSTIC DU DR COHEN : “C’est le frigo du plaisir !”
« Mais il n’y a rien là-dedans ! » s’exclame Jean-Michel Cohen lorsqu’il ouvre le frigo de Pierre-Jean Chalençon. Et encore, cher docteur, nous avons dû rappeler à plusieurs reprises la star de l’émission Affaire conclue pour qu’il nous donne davantage de produits à y glisser. « C’est le frigo du plaisir ! On voit bien que Pierre-Jean ne le remplit qu’avec des choses qui lui font envie. Sa seule caution santé ? La bouteille d’eau, pour une bonne digestion. »

LA RÉACTION DE PIERRE-JEAN : “Mais c’est vraiment ce que je mange !”
Du caviar et du saumon pour faire la fête et, si je suis seul, j’adore manger une tranche de jambon-mayonnaise avec de la macédoine. » « On n’a pas envie de le condamner, ce frigo ! Ça met de la joie, reprend Jean-Michel dans un sourire. Simplement, il va falloir rééduquer Pierre-Jean dans la patience et la bienveillance parce que, nutritionnellement, c’est aberrant ce que nous avons sous les yeux. C’est graisse, graisse, graisse ! Où trouve-t-il des fibres par exemple ? »

 

SOURCE : MAGAZINE CLOSER
RÉALISATION : NICOLAS AGUIRRE

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Les Céréales Du Petit Déjeuner : Kellogg's, Nestlé, Jordans...

Posté le 21 janvier 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Je vous présente aujourd'hui les céréales petit déjeuner. Il s'agit d'un produit très à la mode depuis les années 70 avec un marketing bien rodé qui vous laisse à penser qu'il s'agit du petit déjeuner idéal.

Ces produits sont en réalité fabriquées soit à partir de grains de céréales bruts, souvent du blé, mais également du maïs, du riz, de l’avoine… soit à partir de la farine de ces céréales auxquels sont ajouter du sel, du malt, du sucre, parfois des fibres, des matières grasses ou encore des fruits secs, des graines oléagineuses, du lait ou du chocolat.

Les grains d’origine sont plus ou moins transformés par des procédés mécaniques et de cuissons, ou les 2 en même temps, puis refroidis afin de conserver leur croustillant et seront enfin plus ou moins enrobées ou fourrés selon les recettes.

Mon panier du jour : On se rend compte que les valeurs caloriques sont assez proches et en général inférieures à 400 kcal/100 g ce qui est tout a fait satisfaisant !

La différence se fera sur :
- la qualité des ingrédients : Weetabix, All bran, Rice crispies, Spécial K s'en sortent bien avec des listes courtes et peu d'additifs, des efforts pour limiter l'huile de palme, les colorants artificiels, les sirops de sucre. BRAVO !,
- le taux de sucre simples de 4 à 25% : bravo aux Weetabix et All bran. Attention aux céréales enfants sauf Rice Krispies moins de 8% (moins que les Fitness).
- le taux de fibres de 2 à 27% : sans surprise, bravo aux Weetabix et All bran. En raison de cette richesse, on adaptera à ses besoins et tolérance digestive. Les spécial K sont insuffisantes, même les Chocapic font mieux. Les Rice Krispies ne dépassent pas les 2 g,
- les matières grasses : indépendamment de la qualité s'il s’agit de graines et donc d'acides gras insaturés, cette richesse fait grimper la valeurs calorique à plus de 400 kcal/100 g voir même plus de 500 kcal,
- le bio ou non : à privilégier si l'on prend des produits complets

Pour varier vos petits déjeuners, une portion de 60 g (8 à 10 cuillerées à soupe) de céréales peut remplacer une portion de pain et beurre du matin. En période de régime minceur, une portion de 40 g le matin peut suffire pour une femme avec 150 de lait ou boisson végétale ou un laitage nature et un fruit frais.

Variez votre source de féculent du petit déjeuner en prenant également du vrai pain de boulangerie (complet, aux céréales, de seigle, au levain...).

Et c'est le début d'une bonne journée !

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Maigrir c’est Savoir Maigrir et Savoir Manger

Posté le 13 janvier 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Premièrement, Savoir maigrir c’est mon histoire ! Et ce que j’ai pu observer tout au long de ma carrière c’est que pour obtenir une perte de poids malgré tous les régimes existants : protéinés, cétogènes, kéto, paléo, méditerranéens...la seule solution VRAIE est un programme hypocalorique ! Quelque soit la stratégie alimentaire adoptée ce qui fonctionne c’est de diminuer l’apport calorique par rapport à nos dépenses énergétiques.

Au sein de Savoir Maigrir, ce que l’on vous propose en plus, c’est un accompagnement. En plus de vous donner les clés pour perdre du poids, sans carences et en améliorant votre bien être, notre équipe et moi-même nous vous soutenons au quotidien ! Un régime ce n’est pas facile, il faut être prêt à bousculer ses habitudes. Vous allez traverser des tentations, des émotions, du stress et nous sommes là pour vous aider à les contrer.

Savoir Maigrir c’est aussi des plans de repas, des recettes, dont l’apport calorique est adapté à chaque membre et modifiable selon votre ressenti également, nous sommes aussi à votre écoute. 

C’est pourquoi s’il “suffit” d’abaisser le nombre de calories, il faut aussi que le programme suivi est un rôle éducatif, j’associe donc Savoir Maigrir et Savoir Manger. Votre régime alimentaire ne doit pas nuire à votre organisme et vous donner les clés pour vous maintenir en bonne santé. Nous facilitons également votre organisation en vous proposant menus et listes de courses établis chaque semaine en avance, et vous apprenons à cuisiner autrement, plus sainement. Nous sommes là également pour vous déculpabiliser : le plaisir doit faire parti intégrante de votre programme, pour garder la motivation de le tenir sur la durée et ne pas vous lasser, nous vous expliquons alors comment compenser si besoin.

Cette rééducation alimentaire a un but : vous préparez à la stabilisation ! Quand vous avez atteint votre objectif, le “régime” n’est pas terminé, sur Savoir Maigrir nous vous apprenons comment ne pas reprendre de poids et également à réagir dès les premiers kilos repris. A ce titre je vous propose des Masterclass Savoir Manger afin que vous deveniez de mini-nutritionnistes : vous apprenez à faire de meilleurs choix au restaurant, au supermarché, à décoder les étiquettes, à connaître vos vrais besoins et en savoir toujours plus sur la nutrition.

Merci pour votre confiance, soyez maintenant les acteurs de votre programme et de votre santé ! 

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Les vraies/fausses rumeurs alimentaires

Posté le 6 janvier 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

J'ai décidé aujourd'hui de vous parler d'alimentation bien sûr, mais surtout de tous les pseudo slogans qui vous mettent en tête des fausses idées. Ces fausses idées nutrition vous amènent souvent à modifier votre alimentation dans le but de perdre du poids, mais d'une façon soit trop restrictive, soit inutile, soit même totalement illogique...

Alors je vous propose aujourd'hui de tordre le cou à tous ces principes que vous connaissez certainement déjà :
- « Le pain fait grossir »
La mode des régimes low carb ( sans hydrates de carbone) et diètes cétogènes laisse à  penser que le pain faisait partie des aliments à bannir pour maigrir vite ! Certes, si vous consommez trop de pain, les excès vont se faire sentir, mais cela est valable pour bien d'autres aliments. Si l'on compare le pain à 250 kcal/100 g en moyenne, au fromage à 300 kcal/100 g en moyenne ou au chocolat 550 kcal/100 g en moyenne, on se rend compte que sa valeur calorique reste raisonnable. Le pain est une source de glucides complexes dont l'organisme a besoin et même de fibres si l'on prend soin de le choisir complet ou intégral... Dosez votre consommation, mais ne le supprimez pas !
- « Il faut manger léger le soir »
Ce conseil est valable si l'on comprend par léger un repas digeste sans excès de matières grasses ou de fritures afin de bien dormir. Mais la nuit nous dépensons de l'énergie car notre métabolisme de base, afin d'assurer nos fonctions vitales, ne s'arrête pas la nuit ! Pour perdre du poids, l'important est le bilan calorique sur la journée. Vous pouvez manger plus léger si vous avez moins faim le soir, mais inutile de vous affamer !
- « Le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée »
Il est important en effet pour ceux qui ont l'habitude d'en prendre un et ont faim dès le réveil, ceux qui déjeunent tard, exercent un travail physique, ou encore pour les enfants. Et encore une collation dans la matinée à la place du petit déjeuner est tout à fait possible ! Le meilleur conseil est de vous adapter à vos besoins, d'écouter votre horloge biologique interne et surtout ne pas vous forcer à manger inutilement. Pensez si besoin à notre formule sans petit déjeuner.
- « Évitez les fruits aux repas »
Une belle idée que de décaler le fruit en collation afin de couper l'attente entre 2 repas et proposer une collation saine. Mais de là à prôner que les fibres qu'ils contiennent fermentent et sont ainsi néfastes. Au contraire, les fibres aux repas modèrent l'assimilation des sucres notamment.
- « Il ne faut pas boire proche des repas »
Certains disent que cela gêne la digestion et génère des ballonnements. Encore une fois, le tout est de s'adapter à ses besoins et peut-être éviter de dépasser 2 verres en cours de repas si l'on est sujet aux ballonnements.

Les techniques de régime farfelus sont basées sur les slogans, les vrais régime intelligents sur l'équilibre de balance énergétique et surtout beaucoup de bon sens ! 
Ne l'oubliez plus !

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J’ai testé Burger King !

Posté le 16 decembre 2019 par Dr Jean-Michel Cohen

Comme pour les précédentes enseignes, je vous fais un tour d’horizon des différents produits proposés, en commençant par les ingrédients de base :
- du pain : on est sur un pain bun classique, pain aux graines de sésame mais comme pour les autres fast food pas de surprise on reste sur un pain industriel, plus gras et plus sucré qu’un pain normal de boulangerie ; 
- de la viande : là où les autres enseignes les font “toastées” ici elle est grillée à la flamme, le goût est différent mais on reste sur des viandes hachées à au moins 15-20% de MG, c’est ce qui permet  d’obtenir une viande assez moelleuse et juteuse après une surgélation et cuisson ;
- du fromage : de simples préparations fromagères ;
- des sauces emblématiques pour chaque enseigne, ici la mayonnaise pour le whopper, sandwich mythique de Burger King, qui viennent toujours alourdir la note déjà salée de l’apport calorique des sandwiches...

Je voudrais insister particulièrement sur la taille de leurs sandwiches : on est sur des portions plus grandes que chez Mc Do avec des volumes encore plus important à consommer, pas sûr que ce soit une bonne idée !

Voyons maintenant la composition de leurs produits phares :
- Le whopper : pour ce produit star et pourtant aussi l’un des plus “simples”, nous sommes déjà à 660 kcal pour la portion dont près de 40 g de graisses ! En comparaison un homme devrait manger 90 g de graisses par jour... Comme pour tous les autres produits, on a un mauvais rapport protéine/lipides <1, témoin de la petite qualité des produits ;
- Le double whopper cheese : on apporte un peu plus de protéine mais toujours plus de graisses avec pas moins de 60 g et 910 kcal ! Et cela sans l’accompagnement, ni frites, ni soda ni dessert... Dans la même lignée le double cheese bacon apporte 940 kcal, juste le sandwich ;
- Oignons rings : 120 kcal les 6 mais pour seulement 60 g on est sur un produit très peu rassasiant, juste un oignon frit, on peut s’épargner ce surplus de gras ;
- le Long chiken : il est le meilleur choix de sandwich avec 575 kcal la portion, il est le moins gras même si la qualité du poulet n’est pas au rendez-vous ;

On est par ailleurs en droit de se demander si la salade est un bon choix ? avec 443 kcal, 22 g de lipides 25.3 g de protéines, c’est le seul produit avec un bon rapport protéines / lipides.

Enfin, j’ai choisi de mettre en lumière leur fondant au chocolat : avec ses 484 kcal pour cette petite portion, c’est une véritable bombe calorique !

Faites attention également à leurs sandwiches du moment comme les bacon lover où l’on atteint plus de 1000 kcal le sandwich, et leur king fries cheese and bacon qui ne sont qu’un accompagnement mais qui sont aussi calorique qu’un sandwich…

En conclusion, dans ce fast-food je ne peux vous recommander que l’une de leur salade !

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Les Surgelés Picard : Vitamines, Préparations et Valeurs Nutritionnelles

Posté le 9 decembre 2019 par Dr Jean-Michel Cohen

La surgélation est une technique industrielle qui consiste à refroidir brutalement (quelques minutes à une heure) des aliments en les exposant intensément à des températures allant de moins 18 °C à moins 35 °C. Grâce à ce procédé, l’eau contenue dans les cellules se cristallise finement, limitant ainsi la destruction cellulaire. Les produits ainsi traités gardent toute leur texture, leur saveur et peuvent être conservés plus longtemps. L’utilisation de cette technique a donné naissance à une industrie des aliments et des plats surgelés.

En terme de qualité, à la base, les déperdition vitaminiques sont assez faibles, ce qui reste une bon alternative aux produits frais. Quelques produits passés au crible :
- Les légumes surgelés nature : un top produit avec des valeurs caloriques faibles en rapport avec le produit de base utilisé. Exemples : asperges ou champignons nature à environ 20 kcal/100 g.
- Les légumes cuisinés ou poêlées de légumes : les ajouts de matières grasses, amidons et sucre sont possibles. En moyenne 70 kcal/100 g, ce qui implique d'ajuster la portion consommée. Préférez une liste d’ingrédients courte avec peu d’additifs et moins de 2.5 % de lipides et surveillez la qualité des matières grasses ajoutées.
- Les produits à base de pommes de terre : à la base, les pommes de terre apportent moins de 100 kcal/100 g. Si l'on prend ds produits cuisinés, éventuellement panés et/ou pré frits, l'apport calorique peu bondir jusqu'à 150 kcal/100 g. Pensez à consulter les équivalences plaisir ! Niveau qualité, on préférera les produits avec un taux important de vraies pomme de terre et non de pommes de terre déshydratées un minimum d’huile (moins de 5 % de lipides). On fuit les longues listes d’additifs, l’amidon modifié et l’huile de palme. 

Et pensez à bien utiliser ces produits :
- Pour ne pas rompre la chaîne du froid entre le supermarché et votre domicile, veillez à transporter vos aliments dans une glacière ou sac isotherme.
- Rangez en priorité les produits surgelés dans un congélateur à -18°C (vérifiez la température régulièrement). Les freezeurs des réfrigérateurs destinés à la réalisation de glaçons ne permettent qu'un stockage de 2 à 3 jours.
- Ne recongelez jamais un produit décongelé (sauf si celui-ci à été décongelé puis cuit à plus de 63°C à coeur puis refroidi rapidement). Ne jamais décongeler à l'air libre.
- Pour limiter les pertes vitaminiques, ne laissez pas décongeler pas les légumes et poêlées avant cuisson. Et privilégiez un mode de cuisson vapeur ou en limitant le temps et la température de cuisson.
- Limitez les ajouts de matières grasses et sel de cuisson, surtout pour les produit déjà cuisinés.

A vous de jouer !

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J'ai peur de manger libanais ! J'ai tort ? - Taboulé Libanais, Falafel, Caviar d'aubergine...

Posté le 2 decembre 2019 par Dr Jean-Michel Cohen

La cuisine libanaise se démarque en étant particulièrement goûteuse, festive, conviviale et gourmande ! Les restaurants libanais se développent et viennent diversifier encore notre offre alimentaire dès que l'on souhaite découvrir de nouvelles saveurs.

Le gourmand que je suis vous propose aujourd'hui l'analyse des mets typiquement libanais :
- En apéritif, tout d'abord, il vous est habituellement proposé des légumes vinaigrés. Même si je préfère les légumes fermentés afin de booster votre microbiote, c'est un choix léger en calories que je salue comparé aux cacahuètes et autres chips... je valide.
- Le taboulé libanais : Contrairement au taboulé classique à base de semoule, la version libanaise se compose essentiellement de persil riche en vitamine C et de menthe qui améliore la digestion, avec un peu de boulghour et quelques tomates source d'antioxydants (lycopène). Une belle recette et une bonne source de fibres ! La base calorique raisonnable sera augmentée selon l'assaisonnement. On compte en moyenne 150 kcal/100 et 6% de lipides. Un bon choix rassasiant !
- Les bouchées : La pâte est en réalité prédominante et la garniture qui contient souvent des pignons ne dépasse pas 15/20 g. La différence se fera surtout entre les bouchées cuites au four et les bouchées frites. Pour les bouchées aux épinards, on compte 1 (30 g) = 90 kcal, 1 mini-pizza (25 g)= 75 kcal, 1 bouchée à la viande (24 g) = 100 kcal, 1 bouchée au fromage = 130 kcal. On préfère bien sûr celles qui ont été cuites au four et on ne dépasse pas 2 à 3 unités.
- Les falafels, spécialité à base de farine de pois chiches sont intéressantes pour leur richesse en fibres. Si l'on prend soin de ne pas dépasser 2 boulettes (160 kcal/unité).
- Les tartinables : Bien sûr, vous connaissez le houmous, cette purée de pois chiches à l'huile d'olive. On atteint 170 à 280 kcal et 10 à 15% de graisses. Bien sûr la base de pois chiches riches en fibres, en fer et source de prébiotiques est intéressante. Le labné est quant à lui préparé à base de lait fermenté et donc source de probiotiques. On compte en moyenne 130 kcal/100 g. Enfin le caviar d'aubergines, malgré sa base de légumes est vraiment riche en huile et on atteint 300 kcal/100 g ! Le plus important est de ne de pas dépasser 2 cuillerées à soupe.

Et pensez aux rattrapages si vous avez débordé 

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Un dernier mot sur la méthode

La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.

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